Alix Le Calvez

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Ces émotions qui impactent l'alimentation

Introduction

Bye Bye les régimes !

Et oui ! Pourquoi ? Parce que l’alimentation apporte des calories, des nutriments … mais aussi du réconfort. Et ça, les régimes ont du mal à le prendre en compte.

Si on ignore ça, l’alimentation devient une lutte… On s’astreint à manger des aliments estimés comme non-grossissants, non-toxiques ... Et si par malheur on “craque” pour un aliment réconfortant, on passe alors d’une émotion alimentaire à une autre : plaisir, culpabilité, lutte, échec, réussite, frustration.

Pourquoi ne pas accueillir ces émotions qui font manger pour ce qu’elles sont et ce qu’elles veulent nous dire ? Et si nécessaire, déguster un aliment plaisir en conscience pour se réconforter ?

Le secret pour stabiliser votre poids : manger selon la faim et la satiété

Rechercher les signaux de la faim et de la satiété et les connaitre est souvent la première étape dans la gestion cognitivo-comportementale du poids.

La faim est un signal physiologique du corps (gargouillis, sensation dans l’oesophage, dans l’estomac, “creux” dans le ventre). Elle est le signal que l’organisme a besoin d’utiliser des calories supplémentaires. Certaines choses peuvent perturber ce signal, comme un sommeil de moins bonne qualité (peut-être que j’écrirais un autre article détaillé à ce sujet !).

La satiété, c’est le moment où le désintérêt physiologique pour la nourriture se fait sentir. L’organisme n’a plus besoin de calories supplémentaires. Si je continue de manger quand je n’ai plus faim, mon organisme peut stocker des calories supplémentaires, entraînant une augmentation de la masse adipeuse.

Mais voilà, parfois on mange sans faim pour calmer des choses difficiles à vivre, ou même parce qu’on a peur de la faim … À ce moment-là, la faim et la satiété passent souvent au second plan.

Pourquoi mange-t-on sans faim et/ou en réponse à des émotions ? Et comment faire pour arrêter ?

Les grignotages et compulsions apparaissent souvent à proximité de situations particulières et parfois pénibles, dans un contexte émotionnel difficile.

Pourquoi ? Parce que le cerveau sécrète alors de la dopamine, un neuro-transmetteur lié au circuit de la récompense. Cela permet d’éviter de ressentir ces émotions difficiles, de se divertir avec des sensations agréables. En fait, on est souvent amenés à manger pour gérer des émotions.

Qu’est-ce qu’une émotion ?

C’est un phénomène psycho-physiologique inévitable qui passe en quelques minutes si on lui laisse un peu de place. Parmi les différentes émotions existantes, il y a la joie, la gratitude, la confiance, l’impuissance, l’anticipation, le dégoût, la tristesse, l’appréhension …

à quoi ça sert ?

Chacune de ces émotions nous informe de ce qui est important pour nous et nous signale une situation clé pour le respect de nos besoins. Elle nous aide à faire des choix en fonction de nos besoins. Mais ces besoins peuvent parfois nous paraitre un peu obscurs …

Heureusement, la pyramide de Maslow est un bon outil pour nous aider à les identifier. Parmi eux, on compte la survie (sommeil, reproduction, alimentation), la sécurité (organiser sa vie de façon à maintenir sa survie), l’appartenance (besoin de savoir que l’on compte pour les autres), la reconnaissance puis la réalisation de soi.

D’accord, mais comment relier une émotion à un besoin ?

De façon plus précise, la colère est souvent liée au besoin de se sentir respecté, l’ennui au besoin de partager et de sortir voir du monde, le découragement au besoin d’être encouragé, de renouveau … En soi, chaque émotions ressentie à un instant T est particulière et liée au besoin particulier de la situation S ! D’où l’intérêt d’être présent à soi.

J’Identifie Mes émotions

Nommer les émotions est complexe, mais pourtant c’est une étape essentielle pour se comprendre soi-même et réinjecter de la fluidité dans des comportements que l’on trouve problématiques. Chaque émotion est reliée à un parfum particulier, une sensation physique dans le corps à certains endroits, une sensation de froid ou de chaud, l’impression de bouillir intérieurement ou d’être glacé …

Si par hasard une émotion est présente au moment-même où vous lisez ces lignes … C’est une belle opportunité pour commencer à apprivoiser vos émotions. Observez la roue de Plutchik (ci-contre) et déterminer quel est l’identité de cette émotion. Puis asseyez-vous confortablement, ouvrez grand vos oreilles et laissez-vous porter par la voix apaisante de Christophe André (vidéo ci-dessous).

Vous pouvez glisser au sein de cette méditation une petite interrogation à cette émotion : “quel est ton besoin, belle émotion ?”

Si on accueille une émotion, sa durée de vie est de quelques minutes et après elle passe, et laisse place à plus de paix.

N’oublions pas de remercier cette émotion pour les précieuses informations qu’elle nous a données.

Si cette émotion est encore là et que vous souhaitez manger du chocolat, pourquoi pas ? Nous pouvons faire confiance à notre corps pour réguler les sensations de faim qui suivront et seront minorées en lien avec le potentiel excès calorique.

Source : Je me libère des poids qui me pèsent pour mincir enfin par Sandrine Gabet Pujol & Aude Jaubert

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