Pourquoi l'alimentation peut vous aider à diminuer vos douleurs de règles
Une différence importante entre les règles normales et les règles pathologiques : l’inflammation
Si vous lisez cet article, c’est peut-être que vous cherchez à savoir pourquoi vos règles sont si douloureuses et comment les rendre naturellement moins douloureuses.
Connaitre le phénomène des règles permet de comprendre les modifications pathologiques qui peuvent avoir lieu, amplifier le flux sanguin et les douleurs. Cette modification a à voir avec une dérégulation de l’inflammation !
Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’alimentation aide à modérer l’inflammation et donc à diminuer les douleurs.
Que se passe-t-il lorsque les règles sont normales ?
Dans le cas des règles normales, les règles se traduisent par l’émission mensuelle de pertes vaginales sanguines et sont le résultat
d’une desquamation,
d’une perte de la superficie de la muqueuse endométriale.
L’endomètre est un tissu très complexe régulé par des hormones stéroïdiennes et des régulateurs immunitaires liés au processus inflammatoire (au moment de l’implantation foetale et au moment des règles).
Les menstruations sont le résultat de modifications hormonales et d’inflammation modérée
Schématiquement, le principal déclencheur des règles est la chute de la progestérone en l’absence de grossesse, mais pas que !
Même dans le cas de règles tout à fait normales, elles sont aussi le résultat de mécanismes inflammatoires classiques (œdème des tissus, afflux de globules blancs) avec un phénomène d’ischémie reperfusion physiologique initial très régulé et limité dans le temps.
Je parle un peu chinois, là non ? En fait le corps limite l’apport d’oxygène aux cellules de l’endomètre en modifiant de façon transitoire l’afflux de sang. Les vaisseaux sanguins qui apportent le sang aux cellules de l’endomètre subissent des spasmes. Le manque d’oxygène (ischémie) donne le signal aux cellules qu’elles doivent s’auto-détruire (apoptose).
L’achèvement des règles est en rapport avec la régulation de l’inflammation qui permet la réparation de l’endomètre
La diminution des saignements menstruels et de la douleur nécessite :
la régulation et la limitation de la réponse inflammatoire de l’endomètre,
la vasocontriction des vaisseaux sanguins endométriaux et l’hémostase (coagulation),
la reformation de la surface endométriale après la dégradation de l’ancien tissu.
Tout cela demande à ce que l’inflammation s’achève normalement.
Lorsque les règles sont anormalement longues et douloureuses, l’inflammation est accrue
L’ischémie reperfusion et l’inflammation participant au mécanisme des règles forment un équilibre fragile qui peut être régulièrement rompu et entraîner des menstruations douloureuses et abondantes (dysménorrhées).
Une inflammation prolongée augmentera ainsi le flux sanguin menstruel accompagné des douleurs menstruelles, comme il est dit dans le livre "Idées reçues sur l’endométriose”. Une étude a aussi révélé d’un taux de CRP élevé est corrélé à un syndrome prémenstruel accru.
Une inflammation dysfonctionnelle pourrait se tapir derrière ces problèmes de règles douloureuses et abondantes. Ces phénomènes d’inflammation menstruelle peuvent découler d’un déséquilibre hormonal simple ou de pathologies plus sévères telles que l’endométriose.
L’alimentation permet de modérer l’inflammation
Plusieurs études ont montré l’impact de l’alimentation sur l’inflammation chronique, mais aussi les liens entre des aliments et la synthèses de molécules anti-inflammatoires dans l’organisme. Cela fera l’objet d’un prochain article !
Si vous souhaitez débuter un suivi micronutritionnel dans le but d’adopter une alimentation anti-inflammatoire, je suis en mesure de vous accompagner.
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